dossier fauvisme

5 septembre 2015

DOSSIERS

A partir des textes suivants vous constituerez un dossier d’œuvres et raconterez l’histoire et les caractéristiques du mouvement fauve. Vous donnerez les noms et dates précis des œuvres.

Plan détaillé, intro et conclusion rédigées.

LE FAUVISME DES ORIGINES A L’APOGEE D’UN MOUVEMENT

 

« Les néo-impressionnistes, comme les impressionnistes, n’ont sur leur palette que des couleurs pures. Mais ils répudient absolument tout mélange sur la palette, sauf, bien entendu, le mélange de couleurs contiguës sur le cercle chromatique. Celles-ci, dégradées entre elles et éclaircies avec du blanc, tendront à restituer la variété des teintes du spectre solaire et tous leurs tons. Un orangé se mélangeant avec un jaune et un rouge, un violet se dégradant vers le rouge et vers le bleu, un vert passant du bleu au jaune, sont, avec le blanc, les seuls éléments dont ils disposent. Mais, par le mélange optique de ces quelques couleurs pures, en variant leur proportion, ils obtiennent une quantité infinie de teintes, depuis les plus intenses jusqu’aux plus grises. Extrait « D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme », Paul Signac

Selon Maurice Denis, Paul Gauguin avait tenu à Paul Sérusier les propos suivants : « Comment voyez-vous ces arbres ? Ils sont jaunes. Eh bien, mettez du jaune ; cette ombre, plutôt bleue, peignez-la avec de l’outremer pur ; ces feuilles rouges ? Mettez du vermillon« .

Maurice Denis : « Se rappeler qu’un tableau, avant que d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées« , publié seulement en…1914, dans Théories.

J’aime mieux van Gogh que mon père! ”Maurice de Vlaminck après avoir visité l’exposition Van Gogh de la Galerie Bernheim Jeune en 1901.

« Ce que je n’aurais pu faire dans la société qu’en jetant une bombe -ce qui m’aurait conduit à l’échafaud- j’ai tenté de le réaliser dans la peinture, en employant de pures couleurs sortant de leur tube. J’ai satisfait ainsi à ma volonté de détruire, de désobéir, afin de recréer un monde sensible, vivant et libéré. » Maurice de Vlaminck

Matisse a cité à propos de son œuvre La Plage Rouge : « vous vous étonnez sans doute de voir une plage de cette couleur ? En réalité elle était de sable jaune, je me rendis compte que je l’avais peinte avec du rouge…, le lendemain j’essayais avec du jaune ? Ça n’allait plus du tout, c’est pourquoi j’ai remis du rouge».

« Une lumière blonde, dorée, qui supprime les ombres…C’est un travail affolant » André Derain, été 1905, Collioure

Gertrude Stein note, en parlant de la Femme au chapeau de Matisse exposée au Salon d’automne de 1905 :

« Les visiteurs pouffaient en regardant la toile, et on essayait de la lacérer. »

 

Dans le supplément au Gil Blas (quotidien parisien créé le 19 novembre 1879 par Auguste Dumont (1816-1885)) du 17 octobre 1905, le critique d’art Louis Vauxcelles écrit :

« Au centre de la salle, un torse d’enfant et un petit buste en marbre d’Albert Marque, qui modèle avec une science délicate. La candeur de ces bustes surprend au milieu de l’orgie des tons purs : Donatello parmi les fauves. »

« J’ai un grand amour pour la couleur pure, claire, éclatante, et je suis toujours surpris de voir de belles couleurs salies et ternies sans nécessité.
Une grande conquête moderne est d’avoir trouvé le secret de l’expression par la couleur, à quoi s’est ajoutée, avec ce que l’on appelle le fauvisme et les mouvements qui sont venus à la suite, l’expression par le dessin; le contour, les lignes et leur direction. En somme, la tradition a été prolongée par de nouveaux moyens d’expression et enrichie dans cette direction aussi loin qu’il était possible. […]
Aujourd’hui, il me semble que nous vivons dans une période de fermentation qui promet de produire des œuvres importantes et durables. Mais, si je me trompe, seule la forme plastique a une véritable valeur, et j’ai toujours considéré qu’une grande part de la beauté d’un tableau provient du combat dans lequel l’artiste est engagé avec son moyen d’expression limité.
» Henri Matisse on modernism and tradition », The Studio, IX, n°50, mai 1935, retraduit de l’anglais. In Écrits et propos sur l’Art.

Inscrivez vous

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les mises à jour par e-mail.

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

Gabzgraffitis |
Liberty66 |
PAPE'S |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | AUX ARTS COLLÉGIENS!
| Mickie007
| Blogasm2015